→ Laffaux au travers de l’histoire
Laffaux est une petite commune française située dans le département de l’Aisne, en région Hauts-de-France. Située dans l’arrondissement de Soissons, la commune fait également partie du canton de Fère en Tardenois sur le plan électoral et est la 5ᵉ circonscription pour les élections législatives.
Anciennement appelé Leufum, Lucofagum ou encore Lucofaum, son toponyme, qui remonte au VIᵉ siècle, est issu du latin fagus, désignant une espèce d’arbre : le hêtre commun.
Village bâti depuis le Moyen Âge, Laffaux fut le théâtre de nombreuses batailles. La première recensée remonte à l’époque du Moyen Âge, en 596. Cette première bataille fut l’opposition du royaume de Neustrie contre le royaume d’Austrasie. Ce fut le royaume de Neustrie qui sortit vainqueur de cette bataille, sous la puissance de Thibert II. En 680, le schéma se répète puisque Ebroïn, le maire du palais de Neustrie, sortit vainqueur contre le maire du palais d’Austrasie.
Changement d’époque, car nous voyageons à présent au XIXᵉ siècle, lors de la Première Guerre Mondiale. Avant que celle-ci débute, le village de Laffaux était principalement situé dans l’arrière village, c’est-à-dire dans la vallée actuelle. De nombreuses habitations étaient installées dans d’anciennes carrières. L’entrée était fermée par un mur de pierre percé de portes, avec des fenêtres et un toit de tuiles ou de chaume. Cela permettait d’abriter les parties hors carrière. Toutes ces demeures se sont vu disparaître pendant la guerre.
Le village connut un tragique épisode au célèbre « moulin de Laffaux ». Durant le mois de mai 1917, le moulin de Laffaux était une position stratégique que l’armée française devait s’emparer. Les 5 et 6 mai 1917, les soldats français sont victimes des mitrailleuses allemandes installées dans trois Blockhaus. C’est ici que de nombreuses troupes coloniales furent lancées pour combattre la position allemande. L’utilisation des chars a été nécessaire et les pertes de troupes ont été très lourdes. À la fin de la guerre, malheureux est de constater que toutes les habitations furent détruites. Mais cela n’a pas empêché le village de se reconstruire. L’église et la mairie ont été déplacés sur le plateau. Le village se reconstruit petit à petit, et devient ce qu’il en est aujourd’hui.
Mais à peine remise des dommages et des horreurs de la Première Guerre Mondiale, la commune de Laffaux doit de nouveau affronter les troupes allemandes durant la Seconde Guerre Mondiale. C’est ici, dans le camp militaire, que fut bâti la Wolfsschlucht II, un complexe de bunkers allemand. Son rôle ? Abriter l’un des quartiers généraux d’Adolf Hitler. Mais le plus grand comble fut qu’Adolf Hitler ne soit venu que deux fois, c’est-à-dire le 16 et 17 juin 1944, afin de faire un point sur le front normand. Après la visite du chef allemand, le camp fut occupé par le maréchal Model et son état-major puis, par une base de l’Armée française qui installa une base de l’OTAN dans les installations allemandes.
Source : fr.wikipedia.org/wiki/Laffaux / histoiredepinon.jimdofree.com/laffaux/
À l’époque, le village était situé dans la vallée actuelle.
On y comptait une place, une Mairie, une école, un café, un restaurant, une ferme, son église, mais également des habitations dans les carrières qui furent totalement détruites pendant la guerre.
Lors de la Première Guerre Mondiale, le village fut occupé par les Allemands avant d’être complètement détruit.
Suite à sa destruction par les Allemands, il ne resta plus que des ruines.
La ferme et la râperie des Vauxrains ainsi que la sucrerie du Pont Rouge n’ont pas été épargnés par les atrocités.
Mais malgré sa destruction et son occupation par les Allemands, le village de Laffaux a su se reconstruire.
Une nouvelle église a vu le jour.